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Installer une climatisation en copropriété : ce qu'il faut savoir
publié le 05.06.25Entre autorisations, contraintes techniques et respect des voisins, installer une climatisation nécessite de faire preuve de méthode et de diplomatie. Voici l’essentiel à retenir pour mener à bien votre projet sans accroc.

Nagano - Climatisation réversible
Quelles sont les démarches pour poser une climatisation en copropriété ?
Demander l'autorisation
Avant de procéder à l’installation de votre équipement, il vous est indispensable d’obtenir l’autorisation de la copropriété. Pour ce faire, il convient de constituer un dossier solide à remettre au syndic en amont de l’Assemblée Générale, pendant laquelle vous le présenterez.
Ce dossier doit inclure un devis d’installation, un plan de l’unité extérieure, ainsi qu’un descriptif technique précisant le niveau sonore et le type d’équipement que vous souhaitez mettre en place. Si possible, n’hésitez pas à accompagner votre demande de photos ou simulations visuelles pour rassurer les copropriétaires sur l’impact esthétique que peut avoir l’installation de votre équipement sur la façade de l’immeuble.
En bref : plus le dossier est clair et documenté, plus vous maximiserez vos chances d’obtenir un avis favorable lors du vote.
Choisir un appareil discret et performant peut grandement aider à faciliter l’acceptation du projet. Par exemple, le modèle de pompe à chaleur air-air Nagano Murale Pure s’utilise parfaitement en copropriété, grâce à son design compact, son faible niveau sonore (à partir de 19 dBa) et son mode de pilotage à distance via Intelligent Air.
Obtention du vote en Assemblée Générale
L’installation d’une climatisation en copropriété nécessite un vote en Assemblée Générale (AG). Si votre projet touche les parties communes (murs extérieurs, gaines techniques, etc.) ou modifie l’apparence de l’immeuble, il doit être voté à la majorité absolue des copropriétaires, selon l’article 25 de la loi du 10 juillet 1965.
Dans certains cas plus simples, la majorité simple (article 24) peut suffire, notamment si l’équipement est entièrement privatif, sans impact visible. Mais attention : dès qu’un changement d’aspect extérieur est en jeu (même minime), l’article 25 s’applique systématiquement. Mieux vaut donc anticiper les objections en mettant en avant les qualités de votre installation en termes d’esthétisme, de silence et de performance.
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Déclaration préalable auprès de la mairie
Il est essentiel de prendre en considération que si votre climatisation modifie l’apparence extérieure de l’immeuble (pose d’une unité sur la façade, le toit ou le balcon visible), une déclaration préalable de travaux est obligatoire. Cette formalité s’effectue en mairie, via un formulaire Cerfa accompagné de plans et de photos. Le délai d’instruction est généralement d’un mois.
Pour éviter cette démarche, privilégiez des solutions discrètes. Certaines pompes à chaleur peuvent s’intégrer parfaitement dans une cour intérieure ou sur balcon protégé, sans dénaturer la façade de l’immeuble. Vous bénéficiez ainsi d’un confort thermique optimal, sans alourdir les formalités administratives.

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Les contraintes et obligations
Respect de l'esthétique de la façade
En copropriété, la façade appartient à tous. Impossible donc d’y fixer une unité extérieure sans respecter certaines règles. De nombreuses copropriétés imposent que l’installation soit invisible depuis la rue ou installée sur des emplacements discrets : balcon fermé, cour intérieure, toiture en retrait… Les équipements trop voyants peuvent entraîner un refus en assemblée générale ou un rejet de la mairie. C’est pourquoi il est essentiel de choisir un matériel à l’impact visuel minimal.
Les unités extérieures des pompes à chaleur proposées par Thermor ont été conçues pour s’intégrer facilement dans un environnement collectif. Leur design épuré et leurs dimensions compactes peuvent vous aider à faire accepter leur installation plus facilement, y compris dans des résidences soumises à des contraintes architecturales strictes.
Nuisances sonores : réglementation sur les émissions sonores
L’utilisation de votre climatisation ne doit pas déranger vos voisins. En copropriété, les émissions sonores sont encadrées par la réglementation : l’écart entre le bruit ambiant et le bruit généré par l’équipement ne doit pas dépasser 5 dB en journée et 3 dB la nuit, selon l’article R. 1336-7 du code de la santé publique.
Le non-respect de ces seuils peut entraîner des plaintes, voire des sanctions. C’est pourquoi il est primordial de vous assurer des bonnes performances acoustiques de l’appareil que vous souhaitez acquérir avant d’envisager son installation en copropriété.
Pour plus de tranquillité, nous vous recommandons vivement d’installer l’unité extérieure de votre climatisation en copropriété sur des plots antivibratiles et à distance des fenêtres de vos voisins.
Entretien et responsabilités
Une fois la climatisation installée, son entretien régulier est obligatoire. En copropriété, cette responsabilité incombe au propriétaire de l’équipement. Il doit veiller à la bonne marche de son installation et à la propreté des filtres. Si le logement est en location, ces tâches d’entretien rudimentaires incombent au locataire.
En cas de fuite ou de dégradation touchant les parties communes (murs, gaines, structure), c’est également le copropriétaire concerné qui devra en répondre. D’où l’importance de faire appel à un installateur certifié RGE, pour garantir un travail soigné et conforme aux normes en vigueur.
Installer une climatisation en copropriété ne s’improvise pas. Entre les démarches administratives, les règles d’urbanisme et les obligations liées à la vie collective, chaque étape doit être sérieusement prise en compte. En préparant soigneusement votre dossier, en choisissant un équipement discret et performant et en respectant les contraintes techniques et sonores imposées par la loi, vous maximisez vos chances de faire accepter votre projet.